Défi commun à l’agrivoltaïsme : cultiver les liens avec la ruralité

Le 11 septembre 2024

Mardi 17 septembre à la Maison de l’Unesco à Paris, David Portales est invité à participer à la table ronde intitulée « Renforcer le lien avec la ruralité » lors de la 25e édition du colloque annuel du Syndicat des énergies renouvelables (SER). Comment « Agir pour une transition énergétique désirable » ? En cultivant une sincère coopération avec tous les acteurs du territoire, répond le président et fondateur de GLHD.

Renforcer les liens avec la ruralité ? C’est le travail au quotidien de nos équipes engagées aux côtés de collectifs d’agriculteurs qui ont décidé de se lancer dans des productions en système agrivoltaïque.

Par définition, nos projets sont issus de la ruralité. Tout commence par un exploitant qui nous contacte, pour nous expliquer ses problématiques, ses objectifs.

L’idée d’un projet agrivoltaïque représente justement l’occasion de reprendre lien avec ses voisins agriculteurs qui partagent souvent les mêmes contraintes avec les mêmes enjeux.

Dès lors, le projet devient vite « collectif », à l’échelle de plusieurs exploitations, et ouvre une autre opportunité : celle de créer des liens cette fois avec les voisins des exploitants, futurs riverains du projet.

Un dialogue citoyen va se créer dans toutes les dimensions, selon les règles de la concertation préalable volontaire : informer, expliquer, s’écouter, questionner, éclairer, comprendre les enjeux de chacun, tenir compte des avis et trouver collectivement des solutions.

En amont, cette co-construction aura déjà été initiée avec les élus locaux, les services instructeurs, les chambres d’agriculture…

Sur le temps long du développement d’un projet agrivoltaïque — plus de 5 années –, c’est toute une dynamique de liens, d’échanges, de dialogue, qui se met en place grâce à une continuelle concertation.

On sait aujourd’hui que le solaire produira la moitié de l’électricité dans le monde d’ici à 2050, notamment dans des territoires de ruralité.

On sait aussi que l’objectif de la neutralité carbone implique de multiplier par 3 ou 4 le nombre d’éoliennes terrestres et de parcs photovoltaïques dans notre pays.

La résolution de cette équation, dans un laps de temps jamais vu (un quart de siècle seulement), ne peut passer que par une coopération sincère de tous les acteurs d’un même territoire.

L’agrivoltaïsme pose un défi commun aux exploitants, aux développeurs et à toutes les parties-prenantes d’un projet : trouver sa juste place dans la transition, l’adaptation, la transformation.

La ruralité a été pionnière en matière de développement durable. Faisons confiance à ses acteurs pour imaginer collectivement les solutions de bon sens et, surtout, les meilleurs moyens de les insérer dans les paysages.

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