GLHD et la FFPA, avant tout une histoire d’Hommes
Le 11 février 2022
Chez GLHD, nous sommes des professionnels de l’énergie.
Mais nous ne sommes peut-être pas des professionnels de l’énergie comme les autres.
À l’heure où le Sénat et l’Assemblée s’interrogent sur ce que doit être l’agrivoltaïsme, cette activité de coproduction agriculture/énergie, nous nous interrogeons également :
- Quand il s’agit d’accélérer vers la neutralité climatique, quand la question de la survie de notre patrimoine agricole et rural se pose, avons-nous le luxe de nous restreindre à une seule définition, exclusive par essence ?
- Pourquoi faudrait-il déjà trancher, alors que l’agrivoltaïsme est un segment de marché naissant en France dont il s’agit justement d’identifier les contours ?
GLHD privilégie une approche inclusive : l’agrivoltaïsme est pour nous un concept aux multiples visages, qu’il prenne la forme de serres solaires, de hangars, ou de fermes au sol. L’agrivoltaïsme, ce n’est pas une histoire de technologie, mais une histoire d’hommes et de femmes – celle des agriculteurs et des agricultrices qui innovent et se réinventent –, et de territoires – avec leurs spécificités et aléas, ceux qui les animent et les font vivre. « Notre approche n’est pas tournée vers la pertinence technique, mais bien vers la pérennité des exploitations agricoles », précise Vincent Vignon, directeur développement chez GLHD. Certains y verront peut-être une marque de fabrique, un discours commercial, une approche marketing. C’est beaucoup plus : c’est notre raison d’être.
Selon nous, un projet agrivoltaïque se conçoit en fonction du besoin agricole. Et ce besoin varie selon chaque terroir. Aussi, chacun des projets que nous développons est une aventure collective locale et une innovation de territoire. Nous facilitons la rencontre entre des agriculteurs soumis aux mêmes contraintes pour leur permettre d’échanger, de rompre leur isolement et d’avancer, ensemble – car c’est bien connu, à plusieurs, on est plus forts. Les agriculteurs sont au centre de notre démarche. Notre objectif : nous assurer qu’ils puissent continuer à exercer leur métier durant les 40 prochaines années. C’est un défi quotidien : nous partons systématiquement d’une contrainte agricole, comme la qualité de l’eau ou des sols. Et nous aidons les agriculteurs à trouver des solutions pour innover, se réinventer, initier un nouveau modèle et rompre avec une façon de faire obsolète, à bout de souffle.
Les énergies renouvelables sont un levier d’action parmi d’autres. Mais c’est celui dans lequel nous nous investissons tous les jours.
Nous ne sommes pas agriculteurs, nous n’avons pas pour vocation de leur apprendre un métier qu’ils sont les seuls à maîtriser : nous, notre rôle est de les mettre en relation avec leur pairs, les acteurs de leur territoire, les experts des Chambres d’agriculture, les spécialistes de productions particulières. Nous n’imposons aucune technologie, seuls eux peuvent déterminer, par rapport à l’équilibre de leur modèle, ce qu’ils doivent proposer sous les panneaux.
Participer à la genèse de la Fédération Française des Producteurs Agrivoltaïques (FFPA), qui a vu le jour le 3 décembre 2021 (et regroupe quelques 200 agriculteurs et agricultrices, associations d’agriculteurs, entreprises issues des mondes agricole et énergétique), en être l’un des membres fondateurs, c’était donc pour nous une évidence. Ce jour-là, comme s’en réjouit Jean-Marc Fabius, cofondateur et directeur général de GLHD, « une communauté est née ».
La FFPA, c’est une initiative portant à l’échelle nationale ce que nous, GLHD, soutenons déjà à l’échelle locale : la mise en réseau, et le fait de pouvoir avancer collectivement.
Nous sommes donc fiers d’appartenir à cette communauté ouverte, qui défend et fait entendre la voix des agriculteurs en matière d’agrivoltaïsme. Cette voix résonne avec notre raison d’être : elle rappelle que « l’agrivoltaïsme peut favoriser un modèle vertueux de nouvelle génération, résilient aux aléas du bouleversement climatique, permettant de diversifier et de sécuriser les productions agricoles ainsi que les sources de revenus des exploitants, de créer un écosystème solidaire viable et durable, en phase avec les attentes des citoyens consommateurs et les objectifs d’aménagement des territoires eux-mêmes au défi de se transformer »[1].
Nous invitons tous ceux et toutes celles qui souhaitent s’engager dans le développement d’une production végétale et/ou d’élevage avec des panneaux photovoltaïques à rejoindre la FFPA pour réfléchir collectivement à l’agrivoltaïque en tant que nouvelle équation d’un aménagement du territoire à penser en concertation avec tous les acteurs concernés.
Car c’est, pour nous, la meilleure manière de créer des projets durables, que de les centrer sur l’Homme.
[1] Communiqué de presse de la FFPA, 06/12/2021
"La FFPA, c’est une initiative portant à l’échelle nationale ce que nous, GLHD, soutenons déjà à l’échelle locale : la mise en réseau, et le fait de pouvoir avancer collectivement."